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Laissez-vous inspirer par le parcours des expatriés Gilles et Martine, citoyens du monde.

« Sans plaisir, est-on réellement vivant ? » La devise de Gilles Schmit, un homme passionné des possibilités infinies, revient souvent au cours de l’entretien. Et comme Gilles le dit lui-même : « Elle a été le moteur de la recherche du bonheur suprême que j’ai entreprise pour moi et ma famille. »

Il a travaillé sur presque tous les continents. Sa femme et ses trois enfants se sont réinventés à chaque fois. « De nouveaux pays et de nouvelles cultures vous obligent à recréer un foyer loin de chez vous. Et ce n’est pas toujours facile. » De l’Asie à l’Arabie saoudite, ils ont appris ce qu’impliquait d’être un citoyen du monde. Et ils avaient la conviction qu’ils pouvaient toujours compter sur la Sécurité Sociale d’Outre-Mer. « Pour qu’une aventure d’expatrié soit réussie, il faut s’ouvrir et laisser littéralement sa mentalité occidentale à la maison. » Pour Gilles, chaque nouvelle destination est aussi excitante qu’un jour de rentrée scolaire. « La vie d’expatrié est un peu une école de vie. »

La Thaïlande : un foyer pour les enfants

Gilles a grandi dans une famille d’aventuriers. Ses grands-parents ont sillonné le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord... ils ont même voyagé jusqu’en Russie. Ses parents partaient souvent en trekking dans l’Himalaya.

L’idée de travailler comme expatrié a germé pendant ses études, mais ne s’est concrétisée qu’après. « J’avais une conviction très forte : je voulais quitter l’Europe. » Inspiré par l’histoire de sa famille et sa soif d’aventure, Gilles a donc posé sa candidature chez Solvay. Il a eu l’occasion d’y faire un stage. Quelques années plus tard, un nouveau monde s’est littéralement ouvert à lui.

Son premier grand projet l’a conduit en Thaïlande, où, avec sa femme Martine et ses deux jeunes enfants âgés de 1 et 2 ans – plus un troisième en route –, il a fait ses premiers pas dans une carrière qui l’a amené à franchir de nombreuses frontières. Le tout avec l’aide de la Sécurité Sociale d’Outre-Mer. « Quand on travaille pour une grande entreprise comme Solvay, beaucoup de choses sont réglées en amont. Ainsi, ma famille a toujours pu compter sur l’accès aux meilleurs soins médicaux, où que nous allions. »

« Quand j’y repense, l’Asie a été notre foyer loin de chez nous. Nos enfants considèrent toujours la Thaïlande comme leur pays de naissance, tant nous avons été profondément enracinés dans sa culture chaleureuse et hospitalière. » Comme Marco Polo, Gilles porte l’Asie dans son cœur.

Aux quatre coins du monde

Après l’Asie, son parcours professionnel l’a conduit, toujours avec sa famille, au Brésil, en Argentine et en Russie, avec des escales en Europe. Il s’est finalement installé en Arabie saoudite.

Avec le recul, j’ai énormément grandi et j’ai appris ce qui compte vraiment dans la vie

Et sa femme Martine ? Elle l’a suivi dans presque tous les nouveaux pays où il a été expatrié. Le rôle du conjoint est souvent crucial dans la « réussite » d’un parcours d’expatrié. « Même s’il n’a pas toujours été facile de déménager, chaque endroit vous permet de découvrir une nouvelle facette de vous-même. »

Conjoint d’un expatrié, c’est être encore plus impliqué dans l’aventure. « Souvent, on part sans emploi dans un pays totalement inconnu, où on est contraint de redéfinir le sens de son existence. Mais il n’est pas facile de trouver un but dans un nouvel environnement. Il faut parfois jusqu’à six mois pour trouver quelque chose que l’on veut vraiment faire. Mais cela ne m’a jamais découragé. Avec le recul, j’ai énormément grandi et j’ai appris ce qui compte vraiment dans la vie. »

Martine s’est épanouie dans chaque nouvel environnement. Qu’il s’agisse de faire du bénévolat, de s’occuper de leurs enfants ou même de suivre un cours d’architecture d’intérieur. « Je ne tiens pas en place. Même au Brésil, j’ai repris mes études. »

Enfants d’expatriés

Dans le monde des expatriés, les adultes ne sont pas les seuls à faire partie de la communauté. Leurs enfants, ces fameux « enfants de troisième culture », sont imprégnés de diversité culturelle. Nouveaux environnements, nouvelles langues et nouvelles traditions se succèdent sans cesse. Ils développent donc une grande faculté d’adaptation. « Nos enfants ont fait partie de notre aventure d’expatriés dès leur plus jeune âge et ne connaissent rien d’autre. Ma famille ne m’a jamais entravé dans mon travail. Au contraire, nos enfants ont plutôt fait office de locomotives de notre intégration dans notre nouvelle patrie. »

Dès leur plus jeune âge, les enfants de Gilles et Martine ont reçu un riche bagage culturel – même ce sont souvent eux qui ont ouvert le monde à leurs parents. « Nos enfants ont souvent facilité notre installation dans un nouveau pays. Alors que nous leur faisions découvrir le monde, ils nous ont appris à nous immerger dans les aspects sociaux de ce monde grâce à leurs contacts avec d’autres enfants d’expatriés et locaux à l’école et dans les loisirs. »

Alors que Gilles et Martine évoluaient entre des frontières, leurs enfants ont développé une mentalité mondiale qui les distinguait de leurs pairs et les a préparés à une vie aux possibilités infinies. « Nos enfants ont embrassé cette existence nomade et vivent actuellement dispersés sur toute la planète : En Angleterre, en Belgique et sur l’île de la Réunion. » La boucle est bouclée, en quelque sorte.

École de la vie

« Nous avons beaucoup voyagé, mais nous avons surtout beaucoup vécu. » Ces multiples rencontres avec des cultures et des personnes différentes en ont fait les personnes qu’elles sont aujourd’hui. « Je recommande à quiconque de se lancer dans l’aventure. La peur de l’inconnu agit souvent comme un frein, mais le plus difficile reste le premier pas. Une fois que vous l’avez franchi, le plus dur est fait. »

Quelle a été leur meilleure expérience ? « Chaque expérience nous a apporté quelque chose. Et chaque expérience a été différente – surtout au niveau familial, chacun réagissant différemment à chaque rencontre avec un nouveau pays. Mais nous avons toujours conservé une attitude positive. »

Actuellement, les enfants ont quitté le nid et le couple réside en Arabie Saoudite. Un déménagement qui a sollicité les facultés d’adaptation de Martine. « Le style vestimentaire et les coutumes locales sont différents, mais l’hospitalité est extraordinaire. Vous pouvez pour ainsi dire frapper à une porte et vous installer à table avec vos hôtes d’un soir. »

Futur

Pour terminer, nous les avons interrogés sur leur vision de l’avenir. Et toutes les portes restent ouvertes. « Même si je suis expatrié depuis de longues années, je reste heureux de ce statut. Tant que mon travail me permet de rester ici, je le ferai. » Gilles et Martine commencent toutefois à réfléchir à leur dernier lieu de résidence. « Je prendrai ma retraite dans cinq ans et, idéalement, j’aimerais acheter et rénover une ruine en Toscane » Gilles étant également un passionné d’art, un retour en Europe semble donc logique. « S’il y a quelque chose qui m’a toujours manqué, c’est l’art de l’Europe occidentale ». À la fin de cette année, le couple est même revenu spécialement sur le Vieux Continent pour visiter quelques musées. « Mais la Bretagne ou la Normandie pourrait aussi avoir quelque chose à nous offrir. »

La Belgique fait-elle partie de leurs projets ? « Ce n’est pas le pays qui nous intéresse le plus pour le moment, mais nous n’excluons rien. »

Gilles et Martine vont rester en tout cas affiliés à la SSOM pendant un certain temps. « Jusqu’à ma retraite. Car malgré toutes ces années dans différents pays, mon affiliation me donne toujours droit à une pension. »

Gilles est actuellement affilié à un contrat local, mais il est aussi convaincu qu’il est important de rester affilié à la SSOM. Car comme nous le savons tous : le voyage n’est jamais vraiment terminé, seule la destination change.

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